III. La couche liaison :
L’IEEE décompose la couche liaison en deux sous-couches :
- LLC : Logical Link Control
- MAC : Media Access Control
La sous-couche MAC est responsable de la constitution des trames quand les données sont en cours d’émission et elle est responsable du découpage du train de bits en trames si les données sont en cours de réception. Au niveau de la MAC, on trouve l’adresse qui permet d’identifier la machine d’une manière unique au niveau mondial (adresse MAC : Manufactured Adress Card). C’est également au niveau de la MAC qu’il est question de méthodes d’accès (CSMA/CD – Anneau à jeton)
La sous-couche LLC s’occupe de tout ce qui est procédures de contrôle et détection d’erreurs.
1 – la sous-couche MAC :
A |
B |
C |
D |
E |
F |
Champ de début de trame |
Champ d'adresse |
Longueur et type de trame |
Champ de données |
Champ des FCS |
Champ de fin de trame |
Encapsulage de la trame
- A : séquence d’octets prévenant le récepteur du début de la trame
- B : adresses des machines source et destination
- C : champ indiquant la longueur de la trame
- D : Données transmises par la couche réseau (émetteur et récepteur)
- E : séquence de détection et de correction d’erreurs
- F : séquence d’octets indiquant la fin de la trame.
Si la couche liaison (sous-couche MAC) vient de recevoir les données de la couche physique, elle doit rechercher la séquence de début de trame et la séquence de fin de trame pour l’isoler et pouvoir la traiter. Ensuite, elle doit vérifier si l’adresse de destination correspond à celle du système auquel elle appartient. Si c’est le cas, elle enlève tous les champs de la trame exceptés les champs D et E qu’elle fait passer à la sous-couche LLC.
Si jamais la sous-couche MAC découvre que l’adresse destinataire ne correspond pas à la sienne, elle néglige la trame ou s’occupe de la faire passer à la station suivante (selon la méthode d’accès).
Si les données viennent de chez la sous-couche LLC (de la couche réseau), la sous-couche MAC va prendre ces données, leur ajouter les champs B et C et les encapsuler (les encadrer) par les champs A et F puis les faire passer à la couche physique.
2 – l’adressage MAC :
Pour vérifier si une trame est destinée à la machine, la couche liaison (MAC) compare l’adresse du destinataire se trouvant dans la trame avec l’adresse MAC (ne pas confondre MAC et MAC). L’adresse MAC est une adresse implantée par le fabriquant de la carte réseau dans la ROM de celle-ci. Elle se présente sous la forme de 12 chiffres hexadécimaux.
Remarque : les bases de calcul sont au nombre de 4 :
- Binaire : 2 chiffres 0 et 1 ;
- Octal : 8 chiffres ;
- Décimal : 10 chiffres de 0 à 9 ;
- Hexadécimal : 16 chiffres de 0 à 9 + les lettres A, B, C, D, E et F (10 à 15).
3 - la sous-couche LLC :
Toutes les trames peuvent connaître des erreurs lors de la transmission. Les sources de ces erreurs sont variées. Exemples :
Le bruit thermique : c’est un problème toujours présent. Il est dû à l’agitation des électrons sur les câbles.
Le bruit impulsif : il résulte d’étincelles de rupture de surtension.
Deux lignes proches physiquement.
Les liaisons par ondes hertziennes : elles sont sujettes à l’affaiblissement à cause d’un certain nombre de phénomènes comme le passage d’oiseaux ou d’une moto.
Quand un micro reçoit une trame, il doit reconnaître si elle contient des erreurs : c’est le rôle de la sous-couche LLC. Il existe différentes méthodes pour calculer et détecter les erreurs dans une trame :
- Le code de redondance cyclique (CRC) : il permet de calculer les erreurs en utilisant des polynômes.
- Parité bidirectionnelle : elle permet de rajouter des bits au message original. Ces bits représentent un nombre pair ou impair de « 1 » binaires
- Nombre de caractères : il permet d’ajouter au message original le nombre total de bits.
La sous-couche LLC de l’ordinateur source calcule la séquence de contrôle d’erreurs et l’ajoute au message. La LLC de l’ordinateur cible examine les données reçues, calcule la séquence de contrôle (en utilisant la même méthode que l'émetteur) et vérifie si elle correspond à celle obtenue par l’ordinateur source.
La procédure LLC est définie dans la norme IEEE 802.2 (touche uniquement la couche 2).